Présentation de la Grappe
La Grappe est éditée par une association loi 1901. Les Ateliers de La Grappe fondée en octobre 1992 dont les statuts précisent qu’elle a pour but: l’édition de la revue LA GRAPPE et la promotion de la création contemporaine sous toutes ses formes (art. 2). L’association est laïque, c’est-à-dire respectueuse des convictions personnelles, et s’interdit toute attache avec un parti, un mouvement politique ou une confession (art. 4).
Nom du ou des fondateurs et brève biographie
La Grappe doit sa naissance à Théophile Tamayo et Danièle Tamayo. Les circonstances précises des prémisses nous sont inconnues, mais sous l’impulsion de Théophile une petite équipe se constitue et lance les premiers numéros dès 1979. La personnalité de Théophile, chroniqueur à Radio libertaire avec La Chronique de l’Ozone, oriente très naturellement la revue d’expression poétique à ses débuts. Il s’agira d’une revue ouverte sur l’actualité et le monde, anti-cénacle comme le rappelle régulièrement « Théo » pour les proches, et sans ligne éditoriale particulière. Comme la revue est née entre les murs de la MJC de la commune du Mée-sur-Seine, dirigée par Danièle Tamayo, elle est a priori accueillante à toutes les expressions populaires du quartier où elle se trouve, et notamment à deux pas d’un quartier en plein développement, promis à devenir « sensible » : le quartier des Courtilleraies est en effet une zone urbaine sensible (ZUS) depuis 1998.
Malgré la diversité affichée par la revue et symbolisée par les différents grains d’une grappe de raisin, des divergences apparaissent rapidement dans l’équipe d’origine, liées à l’orientation ou aux différences de caractère. Elles deviennent vite incompatibles. Une partie fait scission (Richard Taillefer, Marc Chenaye) pour aller créer à Savigny-le-Temple, commune distante de 8 km, une autre revue plus conforme aux vœux de leurs fondateurs : Poésimage. Laquelle revue, trimestrielle, paraîtra à partir de 1981 et décidera de mettre fin à sa publication avec le n°34 en juillet 2000.
Orientations littéraires, genres littéraires publiés
Revue d’expression poétique au départ, La Grappe disposait avec la MJC du Mée-sur-Seine d’un point de rencontre pour les réunions, présentations de livres, etc. L’atelier de création poétique animé par Théophile Tamayo favorisait diverses activités d’expression dont le théâtre, des stages d’écriture, des expositions, et un foisonnant Festival du Verbe et de la Création qui a fédéré de nombreuses initiatives : concours, nuit de l’écriture non-stop, etc.
En 1992 le départ de Théophile Tamayo et Danièle Tamayo pour la province oblige l’équipe rédactionnelle à se renouveler et à se détacher de la MJC. En 1999 la revue se présente comme une « revue littéraire », puis comme « littéraire et poétique » en 2004 à l’instar de la revue mensuelle belge Le Mensuel littéraire et poétique basée à Bruxelles et qui chronique à l’occasion des articles de La Grappe.
Mais la revue continue de proposer des textes de poésie ou de fiction, des essais et des illustrations. Quels auteurs ? Quels critères ? Aucun critère d’ordre géographique ni thématique mais des auteurs vivants qui s’inscrivent dans la contemporanéité de notre époque.
Certains numéros spéciaux de La Grappe viennent souligner l’importance d’auteurs parfois peu ou mal connus comme Oscar Milosz, Stéphane Mallarmé, René Daumal; des auteurs contemporains : André Duprat, ou des numéros qui abordent un thème lié ou non à un événement : « Où sont les femmes ? », « Tous en Seine », « Livres d’artiste », « Spécial sculpture », « Fontainebleau Forêts – Voix de traverse »… ou bien un dossier : « Erreurs médicales », « Poèmes Bengalis », « 69 »…
Plus des trois quarts des 90 pages d’un numéro sont des textes de création, le petit quart restant se partageant entre la recension de revues littéraires et poétiques et de livres de la petite édition. L’animation de la revue est assurée par cinq personnes qui s’occupent de la direction, de la publication et de la distribution et participent à son contenu par leurs textes (édito, chroniques, textes) et / ou leurs dessins.
Oui à la lecture au berceau…
Oui à la poésie, c’est beau…
Faut pas leur lâcher la grappe à la génération nouvelle…
Faudra aussi les emmener le plutôt possible voir ce très beau film documentaire « La Sociale » de Gilles Perret, film qui devrait être vu, étudié, appris par cœur… par les générations montantes, dès la crèche, au plus tard à la maternelle par les Pauline, Lise, Mael, Gabriel, Roxane, Paul et les autres… (et leurs parents…)
Amicalement
Gilles